C’est fou comme en peu de temps une vie peut basculer… Claire vient d’être traversée par cett pensée. Installée sur la terrasse de son bistrot préféré, carrefour de l’Odéon, elle est un peu nerveuse, comme si c’était la première fois qu’elle venait là. Pourtant, elle fréquente cet endroit depuis des années. Elle a trente-quatre ans et, à ses pieds, deux valises et un sac de voyage résument toute sa vie. Le carrefour bruyant lui rappelle qu’elle est à la croisée des chemins. Mais l’agitation qui règne autour d’elle est résolue à cultiver. Qu’il est difficile pourtant d’ignorer le chaos ambiant et de se recentrer pour, dans quelques minutes, se mettre en mouvement, quitter le bistrot, quitter le quartier, quitter Paris, quitter la seule vie qu’elle connaît depuis son entrée dan s l’âge adulte. Elle respire profondément. Une seule journée a suffi à chambouler sa vie…
A la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l’intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La première ne jamais tomber amoureuse.
La deuxième : ne jamais voler l’homme d’une autre.
La dernière : ne boire que du champagne millésimé. »
Seule l’une de ces trois règles sera respectée.
J’avais quinze ans quand j’ai pris la routece matin-là, et une seule idée en tête : rejoindre le pays basque, devenir couseuse d’espadrilles, et échapper à mon destin. Jusqu’àce que je rencontre les Demoiselles. Des femmes fantastiques et mystérieuses vivant au milieu des livres, des jarretières et des coupes de champagne. Qui étaient-elles ? Quel secret cachaient-elles? Libres et incandescentes, accompagnées d’un majordome plus grand qu’une cathédrale, d’un chauffeur louche et d’un perroquet grivois, les Demoiselles n’auraient jamais dû croiser ma route. Pourtant, ces femmes ont changé ma vie.
La famille de Carole n’est pas tout à fait comme les autres. Elle a un petit quelque chose en plus. Marcel, leurs aîné, a trois chromosomes 21. Lorsqu’ils apprennent la nouvelle, le jour de sa naissance, le ciel tombe sur la tête de Carole et Sylvain. Mais très vite, grâce à ce bébé débordant de joie de vivre qui les aide à affronter toutes les difficultés, ; ils décident d’être heureux et de faire de ce chromosome en plus la chance de leur vie.
Carole raconte sans tabou le quotidien de sa famille extraordinaire : la peur, les doutes, la colère, la complexité de la pris en charge médicale et des démarches en tout genre, mais surtout le bonheur de voir grandir un enfant, des parents, une famille.
Carole pose avec humour et tendresse son regard sur la trisomie 21, le handicap et plus largement, la différence.
« Rose l’a dit à Lou : il faut croire encore au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joieà partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d’une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la languesur le fouet à pâtisseerie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer… Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C’est à cela qu’il faut s’accrocher. »
Un charmant café vient d’ouvrir ses portes à Lissberg, dans l’ancien jardindu monastère. Assise à l’une des tables devant une tasse de thé, Hannah Casey profite des premiers beaux jours de l’été. Elle pense aux mensonges de son ex-maru, qui l’ont conduite à quitter Lobdres quelques années plus tôit pour retourner vivre en Irlande, près de sa mère. Elle s’interroge sur le séduisant Brian Morton, sur leur rencontre, leur complicité… Serait elle enfin prête à retomber amoureuse ?
Hannah songe aussi au vieux carnet de sa grande-tante, qu’elle a découvert enfoui dans son jardin. Elle est loin de se douter que ce cahier ressurgi du passé risque de bouleverser sa vie et celle de toute sa famille. L’été qui s’annonce lui réserve bien des surprises.
Ce que la vie prend elle le redonne aussi.
Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. EZn se réfugiantdans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement de son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonnervie aux vieux jardin av=bandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.